Nous connaissons la frénésie de publier de l’IHU de Marseille. Les records de volume de publication font-ils avancer la science ? S’agit-il de publications de qualité ? Il semble que les revues prestigieuses ne soient pas très friandes d’articles de cet IHU. Dans le passé, reconnaissons qu’il y a eu d’excellentes recherches publiées par cet IHU et dans de bonnes revues… mais en 2021, le vent tourne. Hier, j’ai évoqué une publication de maladies infectieuses dans une revue de cardiologie dont le rédacteur en chef est un comploteur dénoncé par l’Agence France Presse. Voici une autre pratique :
La revue ‘Journal of Clinical Medicine’ propriété de MDPI, groupe prédateur performant en manipulations de citations pour augmenter les facteurs d’impacts, a publié un numéro spécial de 11 articles dont un des deux ‘Guest editors’ est un chercheur de l’IHU de Marseille. Le titre du numéro spécial (ci-contre) est explicite car il s’agit d’un numéro IHU… je me demande si le peer-review n’a pas souffert de liens d’intérêts déclarés…. mais c’est peut-être le cas de tous les numéros spéciaux. Il y a 11 articles (8 ‘research’ et 3 ‘reviews’). D Raoult est co-auteur de 7 des 11 articles, et un seul article n’est pas signé par l’IHU (article de chercheurs sénégalais). Quatre des articles ont des commentaires sur PubPeer, sans réponses de l’IHU. Entre la soumission et la publication (soumission, révision, acceptation, publication), il y 51 jours (écart type 19 ; extrêmes min 21 et max 86 jours). Les FTA (Frais de Traitement des Articles) ou APC en anglais sont de 2200 francs suisses (2083 euros le 3 novembre 2021) par article (et 2400 en 2022). Donc 24 200 francs suisses ont été facturés pour ce numéro de 11 articles. Qui a payé ? Je ne sais pas, mais un rabais a dû être négocié.
D Raoult a co-signé 53 articles dans les revues du groupe MDPI. Il est aussi Guest Editor d’un numéro spécial de la revue Pathogens (MDPI) à venir ; soumission pour le 10 novembre 2021 ; numéro intitulé ‘Giving lessons after one year of COVID-19 epidemic‘. Les FTA sont de 1800 francs suisses par article.
Je ne sais pas s’il n’y a pas d’autres revues de MDPI sous la coupe de l’IHU. Je pense que non.
Je ne suis pas seul à m’interroger sur MDPI, car d’autres pensent qu’il s’agit d’un groupe prédateur. Ce groupe est actif dans de nombreux domaines en plus des revues scientifiques. Ces domaines d’activité sont listés ici et dans l’image ci-dessous
4 commentaires
A ce jour le Raoult D serait le co-auteur de 3 168 articles d’après PubMed. C’est tellement grotesque, cette escroquerie d’une nullité, faussaire, puanteur grotesque et d’une bande d’escrocs … de Marseille. Que personne n’ait mis un terme à ce scandale d’un pet médicastre, et d’une bande d’escrocs d’un organisme de mer… en vente libre est une honte.
Merci pour votre commentaire. Ce qui me surprend, c’est que ceux qui dénoncent ces pratiques soient pas très nombreux ! Pourquoi ?
Ce grotesque Raoult est l’image de la bêtise la plus abjecte, associant d’abord le droit de cuissage en mettant son nom dans tous les articles de chiotte sortant de sa crémerie, publiés dans des pseudo-journaux simplement de complaisance. Tous les cosignataires de ces articles devraient d’abord avoir honte d’être associés à cet escroc, comme les autorités dites constituées dans le pseudo-conseil scientifique avec des politiciens du coin et des sous ministricules de l’institut de l’escroc. Que cette puanteur de Raoult ait porte ouverte dans les télés de complaisance est un autre scandale, comme ses messages sur Youtube, et autres moyens audio-visuels pour les dégénérés.
Très intéressant. Cependant, dans cette liste d’articles il y a des homonymies (Vincent Raoult) avec des thématiques d’océanographie !
Ceci ne remet pas en cause l’énormité du nombre de publications signées par « notre » Raoult qui est le signe d’une impossibilité donc pose la question de sa contribution réelle !!