Le NEJM (New England Journal of Medicine) n’a pas développé une politique de revues filles comme l’ont fait The Lancet, the JAMA, PLOS, Cell et bien d’autres. Mais les rédacteurs se rendent compte qu’ils refusent beaucoup d’articles qui vont apparaître ailleurs. En janvier 2022, une nouvelle revue arrive, et déjà des articles sont déjà en ligne.
La stratégie éditoriale est décrite ici, et je reprends un paragraphe : Many of the manuscripts published in NEJM Evidence are cascaded from the New England Journal of Medicine (NEJM). These manuscripts have undergone both internal and external peer review but for a variety of reasons, the editors felt that information was either “not ready for prime time” or were so well-established that there was minimal novelty. Many such manuscripts contain important ideas that have the potential to change medical thinking or shape medical practice. The editors of NEJM Evidence work with the editors of NEJM to identify these important manuscripts. When this occurs, and when NEJM Evidence editors and submitting authors agree, the manuscript is transferred to NEJM Evidence to begin the process of final revision and publication.
Ce ne sont que des articles originaux, et de préférence des essais cliniques. Est-ce une revue publiant uniquement des Essais Contrôlés Randomisés (ECR) ? S’agit-il d’une stratégie pour plaire à l’industrie ? Je ne sais pas. J Drazen, ancien rédacteur en chef du NEJM, sera le rédacteur de cette nouvelle revue. L’idée est de générer des discussions sur Twitter. Le modèle économique n’est pas explicite : accès libre des articles actuellement, mais embargo de 6 mois prévu ? Pas de revue ‘papier’. Pas d’abonnement (impossible de créer une revue sous abonnement). Pas de FTA ou Frais de Traitement des Articles à l’acceptation. Et pas de facteur d’impact pour le moment, mais un nom de marque avec NEJM.