C’est une histoire banale… Sanctionner un plagiaire est normal pour certains d’entre nous, mais l’Université de Lorraine nous confirme que le plagiat est une impunité française. C’est Le Monde du 9 février 2022, dans un article en accès libre, qui nous conte les mésaventures du premier ministre du Luxembourg.
En octobre 2021, Xavier Bettel avait avoué après la publication en luxembourgeois de ses ‘maladresses’ avec la belle image ci-contre. Puis Le Monde, en français, avait relayé cette information : ‘Un peu trop de copier-coller : un mémoire de fin d’études du premier ministre luxembourgeois, Xavier Bettel, aurait, selon le site reporter.lu, comporté 96 % d’« emprunts non crédités ». En clair, ce travail, déposé pour conclure un diplôme d’études approfondies (DEA) à la faculté de droit et de sciences politiques à l’université de Nancy – devenue université de Lorraine – aurait été un plagiat.‘
L’Université de Lorraine a investigué, après avoir noté dans un communiqué de presse qu’il s’agissait d’un DEA, et pas d’une thèse, et qu’il y a 20 ans, ils n’avaient pas de logiciels anti-plagiat. Cela s’appelle une convenance sociale entre pairs bien élevés, car il ne s’agit pas d’un étudiant d’un mastère en 2022.. Qui lui aurait eu des ennuis rapides. Etienne Criqui, professeur de sciences politiques à Nancy, qui avait encadré le travail n’a pas semblé très troublé par le plagiat.
C’est drôle, en lisant Luxemburg Wort du 1 février 2022, de voir que l’Université a botté en touche et que c’est Bettel qui a été plus clair : Suite aux accusations de plagiat qui ont été formulées à son encontre en octobre dernier, Xavier Bettel a annoncé qu’il demanderait à l’Université de Lorraine de lui retirer son DEA, obtenu en 1998.
L’Université de Lorraine confirme la complaisance de l’Université de Tours pour le plagiat et qui contemple 8 rétractations pour fraude !