C’est une perspective publiée dans le New England of Medicine le 18 mai 2022 qui apporte quelques réflexions sur le système nord-américain. Elle est signée par deux experts de l’ABIM (American Board of Internal Medicine). Avec d’autres organisations, l’ABIM (21 spécialités de médecine) s’assure des compétences des médecins en leur octroyant périodiquement le droit de soigner. Il y a des évaluations périodiques pour continuer à exercer, etc..
Les auteurs appellent les Sociétés savantes, les boards de certification à suivre le Surgeon General, l’American Medical Association qui ont identifié la désinformation médicale comme un danger majeur en santé publique. Il y a eu plusieurs articles, en particulier dans le JAMA, décrivant des prises de positions plutôt anti-scientifiques dans le domaine de la COVID-19. Déterminer la vérité scientifique est un processus qui nécessite de la méthode et des bonnes pratiques. Malheureusement, des médecins s’expriment sur des réseaux sociaux et leurs paroles sont écoutées. Il existe des possibilités de poursuivre des médecins qui auraient des discours commerciaux abusifs, etc…
Aux Etats-Unis, les médecins qui expriment de la mauvaise information ou désinforment peuvent être sanctionnées par les Medical Boards. Et en France, l’Ordre des médecins ?