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Prises de parole des chercheuses et des chercheurs dans l’espace public : quels nouveaux enjeux pour l’intégrité scientifique ?

Points clés

ofis colloque juin 22L’Office français de l’intégrité scientifique (OFIS) a organisé le 9 juin 2022 un colloque au Collège de France. Salle pleine (plus de 200 personnes) et auditoire engagé, avec des discussions intéressantes. Bien organisé avec la présence du directeur de l’Hcéres pour montrer l’intérêt de l’intégrité dans l’évaluation en général. Le sénateur Ouzoulias, co-auteur d’un rapport de l’OPECST, était présent toute la journée. Beaucoup de référents intégrité scientifique et les membres du Cofis.

Des rapports dans la presse (Le Monde avec D Larousserie, L’Express avec V Garcia), sur des blogs, et surtout un bon fil twitter avec des photos des intervenants. Un livre blanc devrait être fait dans les mois à venir. Félicitons l’Ofis pour avoir rapidement mis en ligne toutes les vidéos de cette journée.  C’est très riche, et quelques interventions méritent d’être revues. Des verbatims sont sur le site. Je ne commente que quelques points dans ce billet et celui de demain. Nous avons senti plusieurs fois l’éléphant IHU de Marseille dans la salle, car c’est l’exemple parfait de ce qu’il ne faut pas faire.

Liberté d’expression et liberté académique : introduction par Charles Girard, philosophe à Lyon en distinguant la prise de parole dans et hors les murs de l’Université et des institutions. Il existe des dérives en propageant de faux savoirs ou en s’exprimant en dehors de son domaine de compétence. Quand la prise de parole relève de la liberté d’expression ou de la liberté académique. Quels sont les standards de communication ? Liberté de la recherche ? d’enseigner ? d’expression .

Adrienne Stone, juriste de Melbourne a été la première oratrice en distanciel avec pour titre de son propos : The professor, the public intellectual and the activist ; the nature and limits of academic freedom. Elle a publié plusieurs livres dont ‘Open minds’. (Evans and Stone 2021). Olivier Beaud, professeur de droit public à l’Université Paris II Panthéon‐Assas et Yves Gingras, professeur d’histoire et de sociologie des sciences à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) ont présenté leurs points de vue. J’analyserai dans l’été le livre d’O Beaud. Y Gingras nous a rappelé qu’au Québec, les universités sont autonomes et que les professeurs ne sont pas fonctionnaires ? Il a commenté un rapport de décembre 2021 intitulé Reconnaître, protéger et promouvoir la liberté universitaire. Ce rapport a été suivi d’une loi votée le 2 juin 2022.

Quelle articulation entre parole institutionnelle et individuelle ? Table ronde animée par Ghislaine Filliatreau (référente intégrité Inserm) avec présentation d’expériences dont des suisses. L’impression est que les institutions ne peuvent ni ne doivent contrôler ou réglementer la parole scientifique… Pendant la pandémie, trop de confusions ont été observées entre ‘La science en train de se faire’, ‘l’état de l’art’, et la ‘science pour la décision’. Positionnement du citoyen ?

Le billet de demain sera consacré à la session ‘Qui sont les nouveaux médiateurs de l’information scientifique’.

PS du 27 juillet 22 : un bon résumé sur le site du Cnrs

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