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Le journalisme scientifique change-t-il en devenant de plus en plus perméable aux manuscrits non révisés par les pairs

Points clés

Je fais partie de ceux qui pensent que les bons journalistes scientifiques deviennent rares. En se rappelant les Jean-Yves Nau, Jean-Daniel Flaysakier qui ont disparu, je ne citerai pas de noms car certains m’énervent beaucoup.

Cette étude de PLOS One (novembre 2022) consiste en des interviews de 19 journalistes scientifiques (4 anglais, 15 américains) travaillant pour The Guardian (science section), HealthDay, IFL Science, MedPage Today, News Medical, New York Times (science section), Popular Science, and Wired. Le titre de l’article : Science in motion: A qualitative analysis of journalists’ use and perception of preprints. Trois questions ont été explorées, et je ne peux pas résumer les 18 pages de l’article.

journalistes plos one

Voici la traduction du premier paragraphe de la discussion : Pendant la COVID-19, les journalistes ont modifié leurs normes et pratiques professionnelles pour inclure plus facilement les preprints. Nos résultats suggèrent que ce changement est susceptible de se poursuivre après la pandémie et de s’étendre au-delà de l’utilisation des preprints liés à la santé et aux sciences biomédicales. Dans le cadre de leurs reportages, les journalistes ont indiqué qu’ils recherchaient régulièrement des articles scientifiques qui n’avaient pas fait l’objet d’un examen officiel par les pairs, en utilisant souvent des serveurs de prépublications comme arXiv et medRxiv. Ce type d’études les attirait, car elles étaient d’actualité, de pointe et librement accessibles (par opposition à celles qui se trouvaient derrière un mur payant). Ce changement a marqué une rupture avec le journalisme scientifique « normal », les journalistes et leurs organisations médiatiques devenant de plus en plus ouverts à la citation d’articles non révisés, bien que généralement avec des définitions des prépublications et des mises en garde (par exemple, des résultats devant être reproduits ou faisant partie d’une histoire en évolution).

L’article mérite lecture : les journalistes aiment les preprints car ils sont d’actualité et d’accès facile ! Ils reconnaissent que le public ne voit pas toujours la différence avec une science évaluée par des pairs. L’article sous-tend une hypothèse qui considère que la communication de la science change, car les habitudes COVID-19 vont perdurer. Je pense que ces réflexions sont généralisables à d’autres pays que UK et USA. Quand je vois sur certaines chaines 24/7 que les opinions sont diffusées en lieu et place de données probantes, je suis inquiet. et vous ?

Collectively, these findings contribute to a still emerging post-normal science communication context that will require new norms and practices for journalists, and perhaps, for the scientists whose work they cite.

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