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passe plat

La police des moeurs fait des émules à la DGOS : détruisons les fresques des internats !

Points clés

Une circulaire du ministère de la santé a du échapper au ministre. La censure est l’apanage de régimes autoritaires… effacer l’histoire n’est pas acceptable dans une démocratie. Ces fonctionnaires ne doivent pas utiliser de passe plat à la cantine (voir image mise en avant avec le passe plat ouvert…  trouvez l’image quand c’est fermé).

L’adieu aux fresques (et aux frasques) de salles de garde

Je reprends le titre de l’article du JIM le 25 janvier 2023 : ‘dans une circulaire en date du 17 janvier, la direction générale de l’offre de soins (DGOS), qui dépend du ministère de la santé, demande aux établissements hospitaliers de mettre définitivement fin à cette tradition jugée archaïque en retirant des fresquessalles de garde « l’ensemble des fresques carabines à caractères pornographiques et sexistes ».’ Le Monde a fait un article avec l’image ci-contre plutôt très prude… L’article est signé ‘Le Monde avec AFP’. Les hôpitaux ont les moyens de repeindre les salles ayant des fresques, mais n’ont pas les moyens d’entretenir et repeindre les internats et chambres de garde des internes ! Etonnant ! NON. Nombreux sont les journaux qui transmettent cette information, comme What’s Up Doc, comme le Quotidien du Médecin, etc..  et vous lirez les fondements de cette décision. Dans ces articles, il y a des photos pour enfants. La DGOS devrait recommander d’interdire Charlie Hebdo… C’est du même niveau.

L’esprit de corps n’est pas interdit, sauf par quelques fonctionnaires.. et le ministre ?

Les fresques carabines datent du 19ème siècle et beaucoup a été écrit sur cet art. Il existe des thèses, et comme premier abord, je vous propose un article (accès libre) paru en 2009 dans la revue Sociétés et Représentations intitulé ‘Les fresques de salle de garde‘. Cet article reprend des éléments d‘un livre de 2007 intituléL’esprit de corps : Sexe et mort dans la formation des internes en médecine‘. Il y a des images dans cet article !! Soyons un peu sérieux.. il y a l’histoire, l’esprit communautaire et rendons-nous compte que le plus souvent les médecins représentés ne le sont pas de manière respectueuse. Je reprends un témoignage dans cet article :

Celui qui léchait le cul, il était en train de lécher le cul sur la fresque… le médecin qui était sans cesse en train de demander quelque chose au chirurgien faisait une pipe au chirurgien, tu vois, c’était finement suggéré. Celui qui était tout le temps en train de se faire baiser, il était en train de se faire sodomiser sur la fresque. Et puis celui qui était réputé avoir des relations homosexuelles était par-devant avec une femme et on voyait un jeune homme un peu à la Grecque derrière.
La littérature sur les fresques est importante, et vous trouverez livres et thèses sur ce sujet. Que l’on ne fasse plus de fresques sexuelles..  à discuter, mais ce wokisme efface l’histoire… ETONNANT ! NON
Un autre billet de JIM du 28 janvier est bien documenté, avec d’autres références.
Je suggère à la police des moeurs de la DGOS de proposer des règles sur la taille maximale des sexes dans les cours de médecine, et pour les caricatures de Charlie Hebdo et autres magazines. Il faudra penser à interdire les salles des musées qui présentent des tableaux obscènes.
PS : voir mon commentaire expliquant des modifications de ce billet (2 février)
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12 commentaires

  • Merci, cher ami, de vous battre contre cette stupide censure !
    Il faut demander aux directeurs d’hôpitaux de les recouvrir d’un plâtre léger, qui les conservera pour les générations futures comme l’ont été de nombreuses fresques dans l’Italie du XVIe siècle…

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  • La grivoiserie et la culture rabelaisienne ne sont plus à la mode. Sacrifiées sur l’autel du wokisme et de la bien pensance ambiante. La stupidité de nos décideurs est affligeante alors qu’ils devraient se battre pour défendre notre culture et notre mode de vie sous coups de boutoir délétères de la pensée unique. Ce sont pourtant les mêmes qui s’émouvaient il n’y a pas si longtemps de la destruction de l’héritage culturel Afghan et Irakien par les talibans. Et chez nous on rebaptise les rues, on déboulonne les statues, et maintenant on efface les fresques….. Cachez cette histoire que je ne saurai voir!!! Notre société est bien malade….

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    • Vous avez malheureusement tous raison.
      Nous sommes passifs… mais nous avons tous trop de priorités
      Merci pour les commentaires

      Répondre
    • Haha…comparer ces trucs moches et nuls que sont les fresques d’internat ou de salle de garde aux bouddhas de Bâmiyan ou à des vestiges de l’Empire Perse, fallait quand même oser sans trembler des genoux. Pourquoi pas la Chapelle Sixtine tant que vous y êtes. Il faudrait inventer un joli nom à cet équivalent artistique de point Godwin.
      Ces fresques sont-elles de l’art ? Les artistes Perses doivent se retourner dans leurs tombes d’être comparés à des dessins muraux de sales gosses éméchés, grossiers et qui ne pensaient qu’au cul . Vous avez le droit de le penser. Pour ma part, non.
      Ces fresques sont elles de l’Histoire ? Oui. par définition. Faut il s’en féliciter ? Je pense que non. Ce qu’elles représentent en particulier en terme de vision de la femme est catastrophique. Ça pue le bon vieux mandarinat patriarcal qui se permettait de peloter, harceler, faire chanter, l’interne, l’externe, la demi-pensionnaire, ou la dévouée secrétaire comme à la grande époque du droit de cuissage. Elles sont de mon point de vue les stigmates d’une culture qui permet que des Daraï aujourd’hui ou des Hazout hier aient pu « sévir » si longtemps.
      Ces dessins sont le plus souvent nuls, moches, et que très très rarement drôles. Leur disparition est un non événement, et ce n’est pas du wokisme.
      Peut être pourrions nous demander aux jeunes étudiantes ou médecins ce qu’elles en pensent et si elles prennent plaisir à venir déjeuner ou se reposer au mileu de ces trucs d’un autre temps ?

      Répondre
      • Merci pour ce point de vue. Il est évident qu’il faut changer et vite, et demander aux jeunes femmes leur avis. Nous sommes d’accord : détruire n’est pas la bonne conduite. Approuver, désapprouver, nous avons tous nos positions.
        MERCI pour ce point de vue.
        HM

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        • Comme cela a l’air de passer, voici mon commentaire :
          Bonjour,
          Comparer la DGOS à la police des moeurs iranienne est une ignominie.
          Je vous rappelle que la police des moeurs iranienne, matraque, bastonne, emprisonne, viole, donne des coups de fouets, condamne à mort et exécute.
          Bien à vous.

          Répondre
  • Comme d’habitude, une décision globale, autoritaire, sans concertation préalable, sans nuances, sur un sujet polémique n’est pas la bonne. On imagine un mélange d’œuvres artistiques et de dessins sans intérêt. Un inventaire de ces fresques et dessins avant toute décision serait la bienvenue. Et une décision collégiale ensuite sur leur conservation, devenir. La priorité de la DGOS est plutôt d’améliorer les conditions de travail des internes et des soignants hospitaliers, et donc la qualité du soin.

    Répondre
  • Bonjour,
    suite à des commentaires avisés, je reconnais m’être emballé sur ce billet.
    Dans un souci de transparence totale, car je n’ai JAMAIS modifié de billet sans être explicite, je précise que le 2 février,
    j’ai enlevé le mot ‘iranienne’ dans le titre après police des moeurs ;
    j’ai supprimé une phrase malheureuse : Cette surprenante circulaire a probablement été écrite par des émules des extrêmistes qui n’aiment pas Charlie Hebdo.

    Je reconnais qu’il s’agit de fresques dans des lieux privés, difficilement comparables aux dessins publics.
    Avec mes excuses pour ceux que j’ai blessés.
    Cdlmt

    Répondre
  • Bonjour,
    La suppression de ces fresques consiste purement et simplement à réécrire l’histoire (G Orwell, 1984…). Que l’on demande à ne plus en produire de nouvelles pourrait s’entendre, mais faire disparaître celles qui existent relève du révisionnisme.
    Le fait de ne toujours prendre que le point de vue de la femme montre aussi le côté étriqué de la condamnation : pourquoi des hommes ne seraient pas choqués par ces fresques ? Ils n’ont pas le droit ? Pas la capacité de s’indigner ? Et franchement, on n’a pas des trucs plus urgents que ça a régler ???
    Désolant. Si il fallait modifier tout ce qui est discutable dans le passé, le futur n’y suffirait pas.
    « Il faudrait des asiles pour les cons… mais vous imaginez la taille des bâtiments ! »

    Répondre

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