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Est-ce que Clarivate commence le ménage chez MDPI et chez d’autres éditeurs ?

Points clés

Ce sont des tweets et un communiqué sur le site de MDPI (22 mars 2023) qui ont annoncé la perte du facteur d’impact de revues. Quelques collègues avides de publier vite dans des numéros spéciaux sont un peu chavirés s’ils doivent passer devant un jury : ils étaient prévenus ! C’est un processus habituel chez Clarivate : ils évaluent périodiquement si les revues indexées dans WoS répondent à des critères. Ce ne sont pas des critères de qualité du contenu scientifique, ce sont des critères de qualité de la vitrine. Nandita Quaderi de Clarivate a annoncé que 50 revues avaient perdu leur facteur d’impact parmi les 500 vérifiés.

Les deux revues de MDPI concernées sont IJERPH and JRFM.

Ces acronymes sont ceux de : International Journal of Environmental Research and Public Health et de : Journal of Risk and Financial Management.

Le journal IJERPH est bien aimé par certains collègues qui vont être déçus. Il y a 1 906 rédacteurs dont des collègues français qui vont nous expliquer que tout est parfait. Il y a 1 443 membres du reviewer board. Il y a 1 069 ‘top advisory members‘. Ils sont heureux de collaborer. Parmi tous ces membres, il y a des collègues éminents des plus grands CHU français, de l’Inserm, du Cnrs, etc…  Cette revue a publié 16 889 articles en 2022, avec des frais de traitement des articles de 2 500 francs suisses… qui devraient passer à 2 700 en juillet. Plus de 3 000 numéros spéciaux ! Les taux d’acceptation des manuscrits ne sont pas publics. La perte du facteur d’impact va paniquer des collègues, comme les cancérologues l’ont fait quand Oncotarget a été justement délisté. La perte du facteur d’impact devrait diminuer le nombre de soumissions rapidement.

Les revues MDPI ne sont plus indexées dans la liste de Sorbonne Université. J’ai fait quelques billets sur MDPI. Si vous voulez d’autres informations, lisez ce blog. Des démissions de rédacteur en chef ou d’editorial board ont été observées. Pour 2023, ce sont 56 000 numéros spéciaux prévus.

 MDPI n’aime pas ceux qui critiquent

Ce n’est pas nouveau, mais les éditeurs de revues de faible qualité n’aiment pas les critiques. Ils ont un budget pour des cabinets d’avocats… De manière préventive, MDPI informe ceux qui disent que ce sont des revues prédatrices publiées dans leur groupe. Le message : circulez, y a rien à voir. MDPI a prévenu les auteurs et probablement affrété un avion plein d’avocats…

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Un commentaire

  • Puis-je demander une source d’information sur l’absence d’indexation des revues MDPI à la Sorbonne?

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