Parmi les formations à la rédaction que je dispense, j’ai régulièrement des groupes de professionnels de santé dits ‘paramédicaux’. Ce sont surtout des infirmiers, plutôt des IPA (Infirmiers de pratiques avancées) et des masseurs-kinésithérapeutes. Quand la parole se libère sur les auteurs dans les publications, ils détaillent des pratiques paternalistes de la part des professions médicales… et je suis poli ! Rien ne les pousse à publier en premier auteur, etc… Ces professions sont peu représentées dans les publications au niveau international.
Regardons le comité de rédaction de JAN (Journal of Advanced Nursing), revue qui a un facteur d’impact de plus de 3, revue bien faite qui publie des recherches quantitatives et qualitatives.
Absence totale de rédacteurs français sur ce comité de 73 membres. Voici les pays :
- Rédactrice en chef : Australie
- Rédacteurs : UK 2, USA 2, Hong Kong 2, Irelande 1, Canada 1, France 0
- Rédacteurs spécialisés pour 3 revues (Journal of Advanced Nursing, Journal of Clinical Nursing, and Nursing Open) : UK 3, USA 1, France 0
- Comité de rédaction international : UK 11, Australie 7, USA 5, Irelande 3, puis 2 pour Canada, Chine, Espagne, Finlande, Hong Kong, Nouvelle Zélande, Oman et Singapour, puis 1 pour Arabie Saoudite, Inde, Japon, Grèce, Ouganda, et France 0
- Comité de rédaction jeunes chercheurs : USA 7, et un pour chaque pays Australie, Canada, Finlande, Irelande, Italie, Singapour, et France 0