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ChatGPT va changer rapidement les publications scientifiques

Points clés

J’observe ce qui se passe et ChatGPT est une actualité donnant lieu à des publications dans toutes les revues scientifiques. La prestigieuse revue Radiology a publié un commentaire de deux pages d’un jeune radio-pédiatre (février 2023). Il a déjà soumis une quinzaine d’articles qui ont été écrits avec ChatGPT et cinq ont été publiés. Tout est explicite : première version radiologyde ChatGPT et il reprend le manuscrit ! Sam Biswass explique comment il fait.

Quatre rôles de ChatGPT dans la rédaction

Un tableau liste les quatre interventions probables de ChatGPT dans le domaine de la publication médicale :

  • Génération des résumés
  • Génération des articles
  • Revues de la littérature
  • Peer review

L’évaluation par les pairs pourrait rapidement changer. Une évaluation rapide pourrait conseiller le rédacteur en chef avant envoi aux relecteurs. Ces relecteurs pourront être aidés par ChatGPT avant de répondre. Pour faire un résumé d’article, ce sera facile. Pour des revues de littérature, ce sera facile. Pour écrire un article de recherche, il faudra toujours des données originales.

Les autres interventions dans le domaine de la rédaction seront nombreuses : tous les comptes rendus d’examens, tous les formulaires pour les patients ; l’administration pour les facturations et autres tâches ; et pour la formation continue !

Les revues vont vite s’adapter : pour le mieux j’espère. Les revues ont déjà adapté leurs instructions aux auteurs : ChatGPT ne doit pas être auteur, mais il faut être clair et dire ce qu’a fait ChatGPT dans un article.

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6 commentaires

  • ChatGPT, répétons-le, n’est qu’un outil de collecte documentaire couplé à un assistant rédactionnel. Rien de bien redoutable !
    Je suis pour ma part beaucoup plus soucieux quand je lis ces publications mal organisées, mal référencées, mal rédigées, qui sont monnaie courante. C’est la technique qui va améliorer leur qualité, car les humains eux-mêmes en sont incapables étant donnée la croissance dramatique de la production éditoriale, du nombre de données à analyser, de la pauvreté langagière des auteurs, de la précipitation avec laquelle ils sont poussés à publier, et des carences de l’édition.
    L’analyse de la littérature assistée par IA est évidemment un nécessité cruciale, à développer ardemment ; quant à l’assistance rédactionnelle, c’est non seulement un appréciable gain de temps mais aussi un progrès essentiel… pour les lecteurs ! Former les scientifiques à faire le meilleur usage de ces techniques est donc une priorité capitale.
    Quant à l’élaboration des résumés, je me demande aujourd’hui s’il ne faudrait pas systématiser leur élaboration automatique, non pas par l’auteur, mais par l’éditeur, de manière à garantir un texte standardisé qui reflète bien le contenu de l’article.
    Je me fiche un peu de savoir comment ont été utilisés les outils d’IA pour rédiger un article (…ou un roman). Ce qui m’intéresse est le résultat, et je n’aurai nulle garantie de qualité si l’on m’affirme que tout a été fait « à la main », bien au contraire ! Je voudrais seulement être sûr que les auteurs sont compétents, rigoureux, et honnêtes – mais c’est une certitude qu’on n’aura jamais. Et malgré tout ce qu’on tente, on ne peut même pas connaître vraiment les biais entachent leur réflexion.
    Alors ChatGPT n’est pas le problème. C’est au contraire une étape balbutiante sur le très long chemin à parcourir pour que l’IA parvienne à corriger notre BN (bêtise naturelle).

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  • « Comment reconnaître à tous les coups une publication rédigée par ChatGPT ?
    – L’absence de fautes d’orthographe… »
    (dialogue imité d’un dessin d’Aurel paru il y a quelques semaines dans Le Monde.)

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    • C’est très facile de demander à ChatGPT d’introduire des fautes d’orthographe. Et bien sûr si on le fait, il s’exécute. Essayez.

      Répondre
  • Ceux qui ont lu le cycle de Dune, de Frank Herbert, connaissent bien la lutte contre les machines pensantes, qui fut entreprise dix mille ans avant les événements mettant en scène Paul Atreides sur la planète Arrakis, et qui porte le nom de Jihad Butlérien. Les machines avaient abouti à l’asservissement de l’humanité et « usurpé notre sens du beau, notre indispensable individualité qui est à la base de nos jugements vivants », dit le duc Leto dans le troisième volume. Mais il faut aussi prêter attention au fait que ce jihad fut un mouvement impérialiste semi-religieux et qu’il aboutit à un commandement de la “Bible Orange” : « Tu ne feras point de machine semblable à l’esprit de l’homme ». Alors ? Faut-il utiliser nos nouvelles machines pensantes, au risque de perdre le sens du beau, ou faut-il les détruire, au risque d’instaurer une théocratie nouvelle ?

    Répondre
  • Un point n’est pas évoqué, quid de la sécurisation des données ? Même si je ne mets pas au même niveau la recherche industrielle dans les domaines stratégiques et la recherche académique en biomédecine, ça pose quand même question. Ce qui est tapé dans le terminal de ChatGPT reste en mémoire chez OpenAI. C’est d’ailleurs pour eux le moyen de poursuivre l’entraînement de la machine (les tâches ingrates de cet entraînement étant souvent sous-traitées à l’autre bout du monde et payées au lance-pierre).

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