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Recommandations pour améliorer les relations entre institutions et journaux scientifiques pour gérer des méconduites

Points clés

En bref : la qualité des données est une problématique des revues ;

identifier les coupables est une problématique des institutions.

Il s’agit d’un domaine qui dysfonctionne : les journaux se plaignent des institutions qui ne répondent pas aux demandes d’investigation sur des données d’un manuscrit en cours d’évaluation, voire après publication. Inversement, les institutions se plaignent aussi… Est-ce un dialogue de sourds ? Peut-être !

Le JAMA Network Open a publié en juin 2023 des recommandations mises à jour..  en partant de nombreuses recommandations existantes. J’ai présenté en 2021 les recommandations CLUE qui avaient été difficiles à élaborer, les réflexions ayant débuté en 2013. Le titre de l’article : Enhancing Partnerships of Institutions and Journals to Address Concerns About Research Misconduct, avec un sous-titre : Recommendations From a Working Group of Institutional Research Integrity Officers and Journal Editors and Publishers. En pratique, trois recommandations générales : 1) reconsidérer les limites du ‘besoin de savoir’… quelles informations restent confidentielles…  car le système actuel n’est pas bon ; 2) différencier validité des données de la culpabilité (les institutions identifient les coupables, pas les revues) ; 3) clarifier quand les revues contactent les institutions ou les auteurs.

Ces recommandations ont été préparées par un groupe d’experts réunis en distanciel et dans le cadre des régulations nord-américaines, bien que des européens soient membres du groupe. J’ai reproduit la liste des personnes clés à identifier dans les institutions et revues scientifiques. Ci-dessous une traduction de recos pratiques :

Recommandations pratiques pour les institutions :

  • Veiller à ce que des réponses soient apportées en temps utile à toutes les préoccupations des revues concernant l’intégrité de la recherche.
  • Contacter les revues pour discuter de scénarios hypothétiques lorsqu’il est nécessaire d’obtenir des informations sur la manière dont une revue va procéder.
  • Dans les cas en cours, les informations fournies aux revues doivent se limiter à la fiabilité des données (dépersonnalisées) ou des autres recherches en question, sans divulguer le rôle ou l’identité des chercheurs impliqués.
  • Fournir suffisamment d’informations aux revues pour permettre la correction du dossier de recherche, y compris les analyses d’images médico-légales, les autres analyses de données ou toute autre information liée à l’évaluation des données qui contribuera à éclairer les actions de la revue.
  • Limiter, dans la mesure du possible, le partage supplémentaire de toute information fournie par une revue.
  • Si nécessaire et dans la mesure du possible, poursuivre la communication avec les revues au sujet des mesures institutionnelles prises jusqu’à ce que le problème soit résolu.

Recommandations pratiques pour les revues scientifiques

  • Veiller à ce que des réponses soient apportées en temps utile à toutes les préoccupations exprimées par les établissements en matière d’intégrité de la recherche.
  • Envisager de contacter les responsables de l’intégrité de la recherche (RIOs en anglais) des établissements pour discuter de scénarios hypothétiques afin de déterminer si les préoccupations justifient une notification à l’établissement et un suivi.
  • Se concentrer sur l’exactitude et la validité du contenu ou des données, et non sur la culpabilité et l’intention individuelles, lorsqu’il s’agit d’envisager une action de la part de la revue. Si une procédure pour inconduite en matière de recherche est en cours, ne vous attendez pas à ce que les institutions partagent des informations sur la culpabilité des chercheurs impliqués ou tout autre détail concernant la procédure.
  • Fournir aux RIOs des allégations spécifiques de fraude (Falsification, Fabrication, Plagiat) et les informations nécessaires pour permettre à l’institution d’évaluer le problème, y compris les évaluations pertinentes réalisées par la revue pour faciliter les examens institutionnels et éviter les doubles emplois, ainsi que les communications pertinentes avec les auteurs concernant les allégations spécifiques.
  • Limiter, dans la mesure du possible, le partage supplémentaire de toute information fournie par une institution.

Un éditorial accompagne ces recommandations… pas génial, avec pour titre : Working toward greater transparency to improve management of research misconduct.

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