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Président d’une section de CNU, Rédacteur en chef et Guest Editor chez MDPI : quel message pour les candidats ?

Points clés

Cherchez l’erreur :

  1. Nutrients est une revue du groupe mercantile MDPI (zone grise des revues de faible qualité). Nutrients a un passé sulfureux car 10 membres du comité de rédaction ont démissionné brutalement en 2018…  ils n’acceptaient pas assez d’articles…
  2. Des éditeurs mercantiles n’ont pas été inclus dans la liste des revues présumées non prédatrices de la Conférence nationale des doyens de médecine et le Conseil national des universités (CNU santé).
  3. La fanfare MDPI annonce l’arrivée du Pr Jean-Louis Guéant comme Section Editor in Chief de Nutrients ! Cette section a 115 rédacteurs ; guéant nancyNutrients a 1222 rédacteurs. Les frais de traitement des articles (ou APC) sont de 2 900 francs suisses. Nutrients, fondé en 2009, a bientôt publié 26 000 articles. Faites les calculs, bien que les APC aient été inférieurs à la création en 2009. Je ne pense pas que les 1222 rédacteurs soient dédommagés (à vérifier). Quels avantages pour JL Guéant : pas d’APCs pour ses articles ? voire aucun avantage !
  4. Le Pr Jean-Louis Guéant a donné une interview à MDPI ; en la lisant, peut-on déduire qu’il a répondu aux questions, ou est-ce une interview préparée par un tiers ?
  5. Le professeur Jean-Louis Guéant, Université de Lorraine, a une carrière brillante, ce que je déduis en lisant CVs et autres merdailles. Il est président de section 44 du CNU, membre de la Cacadémie nationale de médecine, etc… un type bien. Je le remercie particulièrement car il a répondu à mes questionnements. Il m’a signalé qu’il serait vigilant à l’avenir BRAVO.
  6. Avec Dr. Rosa-Maria Gueant-Rodriguez, il est Guest Editor d’un numéro spécial qui n’est pas dans sa section..
  7. Pour Nutrients, ce sont environ 45 collègues français qui sont membres du comité de rédaction.
  8. Hier, Scholarly Kitchen a évoqué les déboires des revues de faible qualité, dont MDPI et Frontiers.

Les membres de comités éditoriaux de revues de faible qualité ne devraient pas être membres de CNU, de jurys divers

  • Ma question : Peut-on être compétent et un peu naïf ? Je n’ai pas la réponse.
  • Mon conseil  qui ne sera pas compris : il ne faut pas être rédacteur en chef chez MDPI et président de section de CNU quand le CNU ne reconnait pas les revues MDPI ; c’est un message bizarre pour les candidats au CNU.
  • Je suis naïf : combien de membres des CNU ont publié chez MDPI…  On pourrait facilement regarder…  Tous ? NON !
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Un commentaire

  • Ce n’est pas la question d’être vigilant à l’avenir, c’est de l’être avant d’accepter ce genre de responsabilité !
    Question naïve : son poste de rédacteur en chef d’une revue (qui n’est pas dans la liste des revues recommandables établie par la conférence des doyens de médecine et des présidents de section du CNU Santé) est-il rétribué ? Si oui, combien ?
    Je sais, ce sont des questions qui fâchent ! Mais une réponse négative serait la bienvenue…
    Sans réponse ferme, le doute est permis…

    Répondre

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