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Rétractation d’un billet de ce blog à la demande de la Conférence nationale des comités de protection des personnes

Points clés

RETRACTATION

Le billet du 7 août 2023 commentait un article ayant montré les dérives éthiques de l’équipe de l’IHU de Marseille. Il avait pour titre : On nous fait croire que l’intégrité se développe en France : pourquoi le plus grand fraudeur du monde retractedest-il protégé ?

Mes propos sur la Conférence nationale des comités de protection des personnes ont déplu au conseil d’administration de la CNCPP. Un commentaire du billet du 7 août de la part de son vice-président, François Chapuis, avait demandé que je rétracte ce billet. Je m’excuse auprès des membres du CA que j’ai choqués.

A leur demande, je rétracte ce billet. Voici le courrier que m’a envoyé la présidente Lettre à HM    Notre finalité n’est pas l’intégrité des publications (phrase ajoutée le 1 octobre)

La bonne pratique est de laisser en ligne les billets pour que les lecteurs se fassent leur opinion. Les propos ne concernant pas la CNCP restent valides.

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5 commentaires

  • Je (H Maisonneuve) copie/colle un commentaire transmis par Jacques Robert, avec son accord :

    Cher ami
    Je pense que vous n’aviez pas à rétracter ce passage de votre blog !
    Je suis personnellement choqué par le ton de la lettre de la présidente de la CNCP. C’est toujours après coup que tout le monde dit « qu’il a fait quelque chose mais que personne n’en a rien su ». Cela me rappelle le style de la « note d’expression » alambiquée de l’OFIS (https://www.hceres.fr/fr/actualites/lopportunite-dune-discussion-scientifique-plus-ouverte) où il était question (à deux reprises) de la nécessité d’une discussion “dépassionnée et dépersonnalisée”, qui montrait une solide pratique de la langue de bois et qui ne parvenait pas à écrire le nom de Raoult ! Et cela me rappelle aussi la réponse dilatoire du Pr François Braun, ministre de la santé, au sénateur Jomier lors d’une séance de questions au gouvernement (https://www.senat.fr/questions/base/2023/qSEQ23060442G.html) du style : « on a fait notre boulot, alors tout va bien ».
    Il est justement nécessaire d’utiliser les armes utilisées par Raoult : la médiatisation. Une tribune dans Le Monde, par exemple. Ou sur le site de la CNCP. Alerter publiquement les patients, cela peut faire partie de ses actions, informer l’ensemble des membres des CPP aussi. Ces derniers l’ont-ils été ? On sait que le ou la procureur de Marseille n’a pas poursuivi l’IHU et Chabrière pour les faits d’insultes et de menaces à l’égard d’Elisabeth Bik, mais qu’il ou elle a donné suite à la plainte de Raoult contre elle et contre les initiateurs du site d’intérêt public qu’est PubPeer. Quel effet aura le signalement de la CNCP ? Bien sûr, les CPP ne font que ce qu’on leur demande. Mais quand la CNCP apprend que le même numéro d’autorisation du comité d’éthique de l’IHU (qui n’est pas un CPP) a été utilisé 248 fois, et que le feu vert d’un CPP manque dans nombre d’études, elle n’aurait rien à dire ?
    Bien cordialement

    Répondre
  • Je déteste l’idée de devoir prendre la défense de l’IHU de Marseille qui a cautionné le pire lors de la pandémie COVID-19 mais, en regardant l’article « Raising concerns on questionable ethics approvals – a case study of 456 trials from the Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée Infection » et notamment son tableau S1 listant les études « couvertes » par le même numéro d’autorisation d’un comité d’éthique (09-022), on constate que quasiment toutes les études incriminées sont des études d’analyse biologique sur prélèvements de selles ou de salive apparemment sans autre intervention que de collecter ces échantillons. La belle affaire !
    Dura lex sed lex, d’accord, mais on manque cruellement de pragmatisme en France pour exiger un nouveau passage devant un CPP pour chaque nouvelle étude sur prélèvements non invasifs.
    Il y a fort longtemps, j’avais obtenu une promotion Inserm sans limitation de durée pour une procédure de screening pharmacogénétique de tous les volontaires sains participant à des études de phase I dans le CIC que j’animais. Après 5 années, l’Inserm a souhaité arrêter la promotion estimant que cela avait assez duré. On a publié ce qu’on avait (https://doi.org/10.1007/s00228-005-0051-5). La procédure en question consistait en l’administration d’un médicament non dénué d’effets indésirables mais en vente libre. Elle était à l’époque un standard des centres pratiquant des études de pharmacogénétique.
    Les CPP ne sont pas des comités d’éthique (voir la thèse de droit de Jean-Paul Demarez https://www.theses.fr/2019LYSES032) et des analyses de bestioles dans des selles ou la salive ne mettent pas en danger les personnes chez lesquelles les prélèvements ont été faits. La loi française est inadaptée à ce type de recherches sur prélèvements.
    Cela étant écrit l’IHU de Marseille a clairement franchi la ligne rouge avec sa défense et les pseudo-études cliniques associées de l’hydroxychloroquine dans le COVID-19.

    Répondre
  • Bonjour,
    merci et cet argument de C Funck-Brentano est recevable. On ne peux pas exiger un CPP pour tout, c’est vrai. Les limites sont floues et la pratique du comité de l’IHU Méditerranée infection pose problème. L’ANSM a mis en ligne des avis et s’est étonnée de ces pratiques https://ansm.sante.fr/page/documents-transmis-le-28-11-2022-comite-dethique-de-lihu-mediterranee-infection. Donner un avis en 24 h sans avoir connaissance du protocole : qu’en penser ?

    Répondre
  • Bravo à vous pour avoir publié la lettre de la présidente de la CNCP, dont on pense ce qu’on veut bien en penser. Nous sommes dans le politiquement correct sans doute.
    En tout cas, vous montrez bien encore là votre remarquable honnêteté intellectuelle, sans renier pour autant votre esprit critique et caustique.

    Répondre
  • Bravo à vous pour avoir publié la lettre de la présidente de la CNCP, dont on pense ce qu’on veut bien en penser. Nous sommes dans le politiquement correct sans doute.
    En tout cas, vous montrez bien encore là votre remarquable honnêteté intellectuelle, sans renier pour autant votre esprit critique et caustique.

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