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Un antivax est ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche : à suivre

Points clés

Sur un certain nombre de médias, mais pas sur les médias complotistes, la personnalité de Patrick Hetzel, nouveau ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESR).

Un fana de l’hydroxychloroquine, de l’ivermectine et du zinc dans la Covid-19

Je reprends le tweet du 2 avril 2020 qui était accompagné de la copie de la lettre à E Macron : « J’ai écrit au PR pour que la Nation fasse confiance à ses médecins et autorise temporairement l’utilisation de l’hydroxychloroquine, de l’azithromycine et du Zinc dans le traitement précoce du COVID et ceci jusqu’à ce que soient connus les résultats des essais cliniques en cours« .

Je suppose qu’en tant que ministre du MESR, il doit être défenseur de l’esprit critique, en faveur des bonnes méthodes de recherche, etc…   Donc il devrait soit prendre position claire en faveur de la science, soit nommer DR comme conseiller spécial !

Les bricolages sur Wikipédia pour effacer la face sombre…

hertzelJe vous laisse prendre connaissance du CV du ministre et de ses positions sur certains autres problèmes de société, dont l’homéopathie et autres rigolades. Un portrait sur Libération CheckNews du 23 septembre 2024 (image ci-contre). Sur le nouvel Obs (27 septembre 2024), son portrait vu par LFI doit être connu pour en tirer les conclusions qui vous plaisent. Un portrait pas mal sur TheMetaNews du 2 octobre 2024 (abonnez-vous +++ par votre institution). Il y en a d’autres…   en bref, pour l’intégrité scientifique, vous pouvez circuler comme du temps de G Fioraso à ce poste !

Vous en saurez plus sur Wikipédia, et vous trouverez drôle de savoir que certains ont essayé de lisser son portrait pour enlever quelques informations dérangeantes.

PS : merci à ceux qui m’ont informé

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7 commentaires

  • Cher ami
    Sans vouloir dédouaner Herzel, il faut se rappeler que la période était propice à dire des sottises. Il n’y a pas que Perronne, Wonner ou Douste-Blazy, de toute façon disqualifiés. Mais je rappellerai que des « grands noms de la santé » se sont engagés dans les mêmes sottises : on ne peut blâmer Herzel de les avoir suivis :
    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/chloroquine-l-appel-de-trois-grands-noms-de-la-sante-en-faveur-des-preconisations-du-pr-raoult-20200405
    Il s’agissait de :
    • Jean-Luc Harousseau, professeur d’hématologie, ancien président de la Haute autorité de santé ;
    • Dominique Maraninchi, professeur de cancérologie, ancien directeur général du centre de lutte contre le cancer de Marseille, ancien président de la Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer, ancien directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, ancien président de l’Institut national du cancer [rien que ça !] ;
    • Fabien Calvo, professeur de pharmacologie, ancien directeur général adjoint de l’Institut national du cancer
    Pourquoi a-t-on oublié leurs errements pour ne se souvenir que de ceux des autres ?
    Amitiés
    Jacques Robert

    Répondre
  • Les observations de Jacques Robert éclairent avec justesse l’article sur les difficultés de l’esprit critique.
    Néanmoins, il me semble qu’on n’est pas obligé de choisir à un poste aussi critique quelqu’un qui fait preuve de telles insuffisances en la matière.

    Répondre
    • Cher Collègue
      On ne s’est rendu compte du manque d’esprit critique de ce quarteron de « grands noms de la santé » qu’après leur départ à la retraite… Ils étaient quand même crédibles aux yeux de l’opinion publique.
      Les deux prédécesseurs de M. Hetzel ont été, l’une cosignataire d’un article rétracté, et elle n’a pas souhaité s’associer à la rétractation ; l’autre très tolérante à l’égard de l’écriture inclusive dont l’usage avait pourtant été prohibé par le Premier ministre…
      Bien cordialement

      Répondre
      • Cher Monsieur,

        Quand on voit qu’un directeur d’ANSM se plante complètement sur l’hydroxychloroquine dont on savait depuis des années qu’elle inhibait de façon non spécifique toutes les virus in vitro en agissant sur les endosomes mais sans efficacité clinique (https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC5461643/), on n’est pas surpris que la France soit en retard sur beaucoup de pays en matière de commercialisation de médicaments et qu’à l’inverse, on continue à rembourser plein de médicaments inefficaces. L’exemple de l’homéopathie est criant. On vous écrit sur le tube ce que l’on est garanti de NE PAS trouver dans les granulés (mandragore, arsenic, arnica, etc) mais pourquoi a-t-on le droit de faire cela ? Qu’est-ce que c’est que cette façon d’orienter les gens sur ce qu’ils sont sûrs de ne pas avaler ? C’est une forme de mensonge à l’envers 🙂

        Cordialement

        Répondre
  • Ce billet en dit plus sur vous que sur lui. Est-ce lié au fait que votre boite de rédaction médicale compte Pfizer comme client ?

    Répondre

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