Jour 2 du colloque sur l’intégrité scientifique à l’aune du droit II

Points clés

Vendredi dernier, nous avons évoqué le Colloque Intégrité scientifique à l’aune du droit.

Deuxième matinée consacrée aux perspectives

Intervention de Stéphanie Ruphy, directrice de l’OFIS, qui a présenté les activités en matière d’Intégrité Scientifique (IS). Des données sur la situation en France concernant les volumes de cas traités vont être bientôt publiées par l’OFIS. Elles sont très attendues. Mme S Ruphy a présenté toutes les missions et activités qui sont sur le site de l’OFIS. Le prochain colloque aura pour thème ‘IA générative et intégrité scientifique‘ le 15 avril 2025.

Anne-Paule Roqueplo, vice-présidente recherche Université Paris-Cité, a présenté les activités d’une jeune université, Paris-Cité, créée en 2020. Cette université La santé planétaire ‘Des êtres humains en bonne santé, au sein de sociétés en BS sur une planète en BS’ est la signature de cette université. Un VP délégué à la science ouverte. L’expérience en IS de cette université pourrait être un exemple pour d’autres organisations. Tout est décrit en détail, avec le CEDIS (Le comité d’éthique, de déontologie et d’intégrité scientifique), sur le site internet.

Emmanuelle Chevreau, directrice de l’Institut du droit et prof à Panthéon Assas, a présenté les dispositifs d’une UMR de l’Institut d’histoire du droit, et montré les différences avec les universités concernées par des sciences dures. L’environnement de la recherche est différent en sciences humaines et sociales, qui ne prennent pas en compte les volumes des publications, mais plutôt la qualité des articles, tout en limitant le nombre d’auteurs. Discussion autour de la demande aux doctorants de publier avec un seul auteur… Le plagiat est la méconduite la plus fréquente dans les sciences humaines et sociales. Les enjeux liés à l’IA générative sont nombreux.

Agnès Robin (droit privé, Montpellier) a évoqué un sujet complexe : fausse science et IA. Dans les archives du collège de France (1920), il y a des discussions sur la fausse science. Accès aux données sources, transparence sont bienvenus mais je ne suis pas persuadé que tout puisse être audité / vérifié par des tiers. Discussion sur la communication de données aux sociétés privées qui développent ces IAg. Est-ce que l’utilisation de l’IAg est une pratique discutable de recherche

Agathe Chirossel, Clermont-Ferrand, a présenté les obligations des chercheurs, élargissement de l’intégrité scientifique. Son exposé rejoint les orientations décrites en comparaison avec le rapport Belmont, et va bien au-delà.

 

Nous sommes très impatients d’avoir des actes de ce colloque, comme nous les avions eu après le colloque de 2019.

Après un jour et demi de colloque, nous avons constaté que le système français d’intégrité scientifique se développe bien. Il y a un problème : il semble ne pas y avoir d’exemples de méconduites ou de fraudes en France ! ETONNANT.

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Un commentaire

  • Il semble qu’on ne progressera guère tant qu’il n’y aura pas de poursuites pénales.
    Tous les autres métiers n’y sont-ils pas exposés ?

    Répondre

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