J'ai eu la chance de rencontrer une équipe de réanimateur de l'hopital St Antoine, Paris, le 25 janvier pour évoquer les journaux électroniques. Je les remercie car j'ai dû clarifier mes idées avant de les rencontrer. Nous avons pu échanger, à partir des diapositives que j'avais préparées….. mais attention sans commentaires, certaines diapos peuvent vous tromper (le fichier est lourd donc haut débit pour consulter). J'ai évoqué les points d'un article d'octobre 2009 (numéro spécial Internet médical) qui est en accès libre grâce à Elsevier-Masson.
Je ne suis pas convaincu que les journaux biomédicaux soient faits pour les lecteurs… qu'en pensez-vous ? La dictature du facteur d'impact basé sur la notoritété des journaux va changer car des indicateurs par articles sont disponibles…. Tout va vite avec le web 2.0, et beaucoup d'informations scientifiques sont discutées sur les réseaux sociaux. L'article du futur contiendra des logiciels, des vidéos, toutes les données originales du travail ; il sera connecté à googlemaps et permettra de compiler des résultats d'autres auteurs. De nombreuses fonctionnalités expliquent que le papier a vécu !
Un fait est inquiétant : la qualité des informations publiées n'est pas mieux contrôlée qu'avant, et les articles seront de mauvaise qualité comme nous l'a appris H Sox, ancien rédacteur des Annals of Internal Medicine : La recherche excellente est une exception rare !
En bref, personne ne voit bien où l'on va mais les guerres économiques vont changer notre environnement, et je sais ce que je veux ;"Je veux un journal gratuit, portable, accessible à tout moment sans efforts, de navigation simple et rapide, avec des vidéos, des moteurs de recherche perfomants, connecté aux bases de données, voire aux dossiers de mes malades".
Maisonneuve H, Schnitter C. Quel avenir pour les journaux électroniques biomédicaux ? Presse Médicale 2009;38(10):1418-1424.
Un commentaire
Bjr
Les journaux sont avant tout faits pour les…auteurs qui y publient! La dictature du « publish or perish » n’est pas un mythe pour tout médecin « académique ». Ici, Outre-Atlantique et maintenant en Asie. Dès lors, la course à la ligne de Medline n’engage pas à l’amélioration de la qualité des informations, et conduit même à une diminution de la qualité des informations et à un auto-plagiat courant (résultats d’une même étude donnant lieu à plusieurs publications tronçonnées…sujet intéressant pour votre blog 😉 ). Le lien entre course à la publication et respect des droits des patients est un autre sujet mais qui serait aussi intéressant à explorer…