Article pas prétentieux de janvier 2012, dont l’originalité est limitée : les liens 
d’intérêts sont déclarés de façon variable dans les revues, on le sait ; une amélioration est souhaitable, on est d’accord ; c’est le cas dans les revues de gastro-entérologie : on s’y attendait.. Mais il est toujours intéressant d’avoir des faits. Qu’ont fait ces auteurs : sélection de 15 revues de gastro-entérologie en utilisant le facteur d’impact ; sélection d’éditoriaux, de revues générales et d’articles originaux ^pour chercher les déclarations de liens d’intérêts, et de financement. Résultat : sur 1574 articles analysés, 1207 (77 %) mentionnaient la présence ou l’absence de liens d’intérêts, et 1047 (67 %) mentionnaient la présence ou l’absence de financement. Les liens d’intérêts étaient peu déclarés dans les éditoriaux et revues générales. Seulement 5 des 15 journaux (33 %) déclaraient les liens d’intérêts des rédacteurs : c’est insuffisant ! La question de déclaration des liens d’intérêts des relecteurs ne semble pas à l’ordre du jour…..
A noter, et c’est incroyable, que seul un des 3 auteurs a déclaré des liens d’intérêts… pour les 2 autres aucune information, y compris l’absence de lien possible. Si ces auteurs travaillent aussi bien qu’ils déclarent leurs liens, cet article ne vaut rien….. Conclusion : la marge d’amélioration est importante… d'autant plus que l'on se demande pourquoi cet article est publié par une revue appelée "Alimentary Pharmacology & Therapeutics"…. c'est pas de la pharmaco !
Merci à C Boissier qui m’a transmis cette information
Qureshi J, Sud A, Vakil N. Funding source and conflict of interest disclosures by authors and editors in gastroenterology specialty journals revisited. Aliment Pharmacol Ther 2012; 35: 690–695
