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Médecin de passage : réflexions sur les mandarins, les signatures d’articles, les PU-PH, la recherche privée et publique

Points clés

En février 2019, j’ai analysé le premier ouvrage de Joël Ménard et j’avais bien aimé. Je viens de terminer l’ouvrage suivant « Des soins à la recherche« , et la lecture de son expérience et de ses réflexions est plaisante… C’est aussi très utile pour un jeune médecin qui Ménard 2hésite sur ses choix de carrière. Deux vidéos courtes sont sur le site de J Ménard.

Joël Ménard a eu une carrière avec des changements, dont un passage dans l’industrie pharmaceutique qui lui a laissé de bons souvenirs. Son cours « Grandeurs et turpitudes de l’industrie » est passionnant, car il a cotoyé le meilleur et le pire. Dans ce livre, il raconte de nombreux entretiens avec de grands chercheurs.

Le chapitre 5 ‘L’auteur ! L’auteur !‘ raconte ses expériences personnelles de signatures d’articles, avec les articles dont il est fier, des articles qu’il a refusé de signer, des articles qu’il a probablement regretté de signer, comme la plupart d’entre nous. Des pages intéressantes sur l’intégrité, les conflits d’intérêts, la compétition, la bibliométrie…. Le chapitre sur son passage de l’université à l’industrie montre que dans l’industrie, on peut être heureux et faire de belles choses. Il décrit l’aventure Actélion et les succès de JP et M Clozel. C’est l’un des trop rares succès de start-up françaises dans le domaine de l’industrie pharmaceutique.

Beaucoup de réflexions sur la recherche médicale en milieu universitaire avec la vie d’un PU-PH : la mission de soins, le devoir d’enseignement, la quête de progrès, un tout petit monde, le cumul et l’absentéisme, le passé, la place sociale, l’avenir.

13 chapitres et 280 pages de bonnes réflexions. Je retiens un paragraphe en page 133 : « Il faut de tout pour faire un monde : si la survie de la terre dépend de la sauvegarde de la diversité des espèces, la survie des hommes dépend aussi des diversités de leurs cultures et de leurs formations, puis de la diversité de leurs parcours professionnels. La qualité de vie de ce parcours est fonction de l’harmonie que l’on crée et entretient en permanence entre sa personnalité et son environnement. Entre l’uniformité ennuyeuse et le désordre improductif, il y a beaucoup de places variées et un juste milieu propre à chacun ».

Je reprends la sagesse de J Ménard qui m’a appris : « Tout seul, on va plus vite ; ensemble on va plus loin« .

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