Depuis un an environ, des revues médicales prestigieuses, proposent aux auteurs d’ajouter une image décrivant la recherche. C’est en général un complément du résumé, et parfois cette image remplace les highlights, ou les ‘take-home messages’. Par exemple une image du JAMA Internal Medicine est reprise dans ce billet. Il y a de plus belles images que celle-ci qui est une étude dite négative avec un titre vague. Les revues de spécialités médicales commencent à proposer ces résumés sous forme d’images. Selon les revues, il peut s’agir d’une image de l’article ou d’une image résumant tout l’article. Cette image peut-être ou non reprise dans l’article.
Par exemple ‘European Heart Journal’ a ajouté des ses instructions aux auteurs des paragraphes :
- The European Heart Journal strongly encourages all authors to submit a graphical abstract as part of the article, in addition to the text abstract. More information can be found here. Graphical abstracts serve to enhance the impact and engagement of your article and may appear on the front cover of the EHJ.
- The graphical abstract should clearly summarize the focus and findings of the article, and will be published as part of the article online and in PDF. This can be one of the key images/figures/graphs of the article. The graphical abstract should be submitted for peer review as a separate file, selecting the appropriate file-type designation in the journal’s online submission system.
- The file should be clearly named, e.g. graphical_abstract.tiff, video_abstract.mp4.Please ensure graphical abstracts are in landscape format.
- *Graphical abstracts have now replaced the ‘take-home figure’
Et pour Eur Heart J, il y a : ‘One-sentence Summary’: short non-technical summary stating the novelty of the article in simple language. Please use the third person, not first person (i.e. do not use ‘I’ or ‘we’).
4 commentaires
Le Power Point proposé ici pour l’article du Jama résume au contraire parfaitement, très clairement, les résultats négatifs de l’étude sur l’hydroxychloroquine en préventif. C’est une excellente idée, puisque en quelques secondes on sait à quoi s’en tenir.
Je vais ronchonner.
Je trouve ça de l’ordre du gadget style – genre.
On peut dire aussi clairement la même chose avec le seul texte;
Et on gagne 90% en espace.
En tout cas pour l’exemple de cette étude.
Si ces revues sont encore éditées sur papier glacé et postées : quel gâchis ! J’en appelle au GIEC ! Kérosène, diesel, papier !
Et même si ce ne sont que des « pdfs », pas mal sont imprimés !
Non non , c’est prendre le lecteur pour un décérébré sans capacité d’abstraction, et mauvais pour la planète.
Rôgntudieu!
Ce n’est pas ronchonner. Les revues papiers sont en voie de disparition, et cela va prendre un peu de temps. Mais PNAS n’a plus de papier par exemple.
La photo pour le résumé est aussi un clin d’oeil pour attirer journalistes et citoyens avertis. Les revues sont concurrencées par d’autres modes rapides de communication. Qui lit encore 10 pages (moi OUI), mais nous sommes minoritaires
Cdlmt
Comme le disait Napoléon : un bon croquis vaut mieux qu’un long discours. Merci qui ?