Nous avions présenté ce colloque organisé par Olivier Descamps, Directeur du Centre d’Études d’Histoire Juridique, prof à Panthéon-Assass. Les actes du colloque viennent d’être publiés sous forme d’un bel ouvrage, textes réunis par O Descamps et K Lairedj. Un billet du 4 avril 2019 a résumé quelques présentations, et le billet du 5 avril était sur ma communication : De la culture POP à la culture TOP (POP pour Publish or Perish, TOP pour Transparency Openess Promotion).
Voici le 4ème de couverture : La science n’échappe pas à un encadrement normatif. Qu’il s’agisse de l’éthique, de la déontologie ou du droit, les chercheurs sont invités à respecter des règles de comportement dans la conduite de leur recherche. Le respect de l’intégrité scientifique est une des valeurs sur laquelle un consensus unanime s’agrège. Mais les nécessités de trouver des financements, la course à la publication, la compétition pour être le premier à déposer des brevets et la quête de positions académiques incitent parfois à des inconduites scientifiques. Le besoin de normativité, posant un cadre d’exercice aux activités scientifiques, exprimé largement par la communauté scientifique, invite à s’interroger sur les moyens préventifs et curatifs de promouvoir et de protéger l’intégrité scientifique. Le colloque organisé par l’Institut d’histoire du droit (UMR 7184-CNRS) les 12 et 13 mars 2019 a eu pour ambition de réunir toutes celles et tous ceux qui sont engagés dans la préservation de l’intégrité scientifique.
Les 12 chapitres ont été groupés en 3 parties : L’intégrité scientifique, objet de droit ; L’intégrité scientifique à l’aune des normativités ; L’intégrité scientifique, un enjeu épistémologique, politique et social.
Olivier Descamps a été interviewé à propos de ces actes.