Je remercie le gérontopôle de Toulouse pour m’avoir invité pour une conférence sur l’intégrité. J’ai choisi un seul exemple de pratiques douteuses en recherche en reprenant les travaux d’Erik Turner sur la publication dans des revues scientifiques des essais cliniques d’antidépresseurs. J’ai enregistré cette conférence qui fait moins de 20 minutes, et vous trouverez ci dessous tous les liens aux références citées dans les diapos.
J’ai commenté une diapo (voir ci-contre) qui peut vous paraître chargée, mais qui essaye de lister quelques pratiques discutables ou douteuses en recherche. Le constat de ces méconduites est fait : intéressons nous aux solutions pour évoluer. Outre mieux évaluer la recherche sans utiliser le facteur d’impact, des modèles comme les registered reports ou le projet SOPs4RI apportent des idées utiles. Arrêtons de dire que former les jeunes est la solution… ce sont tous les acteurs qui doivent changer.
L’exemple de la publication des essais cliniques des antidépresseurs avec l’article princeps d’E Turner dans le NEJM en 2008, puis la belle image avec les ronds verts et rouges (voir ppt), et enfin PLOS Medicine en janvier 2022 avec une évaluation des publications de 30 essais cliniques d’antidépresseurs.
Les autres citations du ppt :
- Déclaration de Singapour en 2010
- DORA ou Declaration On Research Assessment fin 2012 ;
- Les principes de Hong Kong en 2017 sur l’évaluation de la recherche
- La règle des 5 en Australie consiste à mettre 5 articles des 5 dernières années dans un CV
- Le modèle Registered Reports
- Le projet européen SOP4RI qui détaille 3 domaines (soutien à la recherche, organisation, communication ) avec 9 thèmes
En 2019, lors d’un colloque avec des juristes, j’avais présenté des diapositives sur le même thème.