Rétracter des articles, c’est bien ; continuer à les citer sans mentionner la rétractation est une méconduite de plus…. Il s’agit de la publication des 4 recommandations d’un projet conduit par des américains et canadiens : RISRS pour Reducing the Inadvertent Spread of Retracted Science. J’ai relu les versions d’un gros rapport dont la synthèse est dans un article de 16 pages de la revue Research Integrity and Peer Review de septembre 2022.
L’article commence par une comparaison des standards de rétractation de COPE et de l’ICMJE. Le tableau 1 est intéressant, mais les similitudes sont plus importantes que les divergences. L’ICMJE dit que le plus souvent possible, ce sont les auteurs qui devraient signer les notices de rétractation. COPE dit que des disputes entre auteurs ne peuvent être une cause de rétractation.
Le tableau 2 reprend les 4 recommandations et propose des actions pour les éditeurs et revues, pour les organisations, pour les chercheurs et pour les autres parties prenantes. Deux points à remarquer : inciter à l’utilisation de logiciels de gestion d’articles car les articles rétractés sont repérés (Zotero, Papers, EndNote et autres) ; les recommandations CLUE doivent être mieux mises en œuvre. Un groupe de travail continue pour préparer la taxonomie et mettre en oeuvre ces recommandations de RISRS, et il y a déjà un nouvel acronyme CORREC pour Communication of Retractions, Removals, and Expressions of Concern.