Nous avons évoqué le 21 novembre 2022, les relations entre le rédacteur en chef du JAMA et le propriétaire du JAMA. C’est une situation qui est celle de toutes les revues scientifiques (voire tous les organes de presse ?). Le rédacteur en chef d’une revue a une ‘double position’ : il est, au nom de son comité de rédaction, responsable de tout le contenu éditorial et il est l’interface avec le business de la revue. Je reprends ci-dessous l’image publiée en 1999 dans le JAMA. Ce JOC (Journal Oversight Committee) est adapté à l’organisation de l’AMA (American Medical Association). Le JAMA est une revue scientifique qui appartient à une organisation non lucrative (comme toute société savante), mais cette organisation peut s’appliquer aux revues qui appartiennent à des groupes lucratifs.
Le JOC du JAMA a toujours 7 membres listés sur le site du JAMA, et a été sollicité plusieurs fois, notamment pour le licenciement d’Harold Bauchner puis la nomination de Kirsten Bibbins-Domingo.
Le JOC n’est pas un comité d’éthique comme ont certaines revues, par exemple la revue OTSR (orthopédie). Ce comité conseille le rédacteur en chef sur les questions relatives à l’éthique et l’intégrité avec les auteurs.