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Une boite à outils sur le DEIA attendue pour fin 2023 BRAVO

Points clés

EDI, DIE, IDEA, IDEAS

Je n’ai pas beaucoup suivi la Peer Review Week cette année…  Pas le temps ! Scholarly Kitchen nous propose une interview avec des experts DEIA qui ont présenté une boîte à outils. J’ai plusieurs fois évoqué ce concept important qui nous vient d’Amérique du nord : Diversity, Equity, Inclusion, Accessibility. Le Peer Review congress a consacré une session en 2022. A l’origine, DEI était l’acronyme utilisé et des rédacteurs DEI (ou EDI) sont employés par des journaux comme Neurology par exemple. Des exigences se développent au sein de la plupart des revues, dont les revues européennes, avec un jargon.

Des comités DEIA au sein des Sociétés savantes

Les Sociétés savantes développent progressivement des comités DEIA. La première tâche de ces comités est la rédaction de recommandations pour ces sociétés et les journaux qu’elles publient. La SSP (Society for Scholarly Publishing) a mutualisé pr week deiades ressources pour créer un comité DEIA en 2021. Parmi les objectifs ce comité devait préparer une mini boîte à outils, mais le comité a été plus ambitieux et devrait rendre gratuitement accessible fin 2023 le ‘Building Diversity, Equity, Inclusion and Accesibility in editorial roles and peer review – A focused toolkit for journal editors and publishers‘.

Pas besoin de décrire la situation actuelle au sein de ces comités de rédaction de mâles aux têtes grises qui mettent des barrières, parfois inconscientes, à la publication de nombreux chercheurs de couleur, ou de sexe féminin, etc… Notons que les grands groupes d’éditeurs ont largement commencé le chantier.

Cette boite à outil aura cinq domaines majeurs

  1. Developing an inclusive culture and mission
  2. Collecting and reporting demographic data of those involved in the editorial process
  3. Recruiting broadly and intentionnally for both editorial roles and reviewers
  4. Creating pathways for reviewer participation
  5. Improving equity in the peer review process.

Scholarly Kitchen donne des informations avec accès à des liens utiles. Des outils existent déjà. La Royal Society of Chemistry a beaucoup de ressources en ligne. C’est complexe et chaque organisation doit faire attention pour mettre en œuvre les recommandations qui la concernent.

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Un commentaire

  • Je dépose, avec son accord, un commentaire de Jacques Robert que je remercie :

    Je ne suis que modérément d’accord avec ce processus ; je m’élève en particulier contre le point 2 si ceux qui sont dits « impliqués dans le processus éditorial » sont les reviewers, une mission que j’ai exercée pendant des décennies et que j’exerce toujours…
    J’ai refusé à plusieurs reprises de relire des articles quand on me demandait quelle était ma « race » (ça n’existe pas, sauf aux USA), mon « genre » (en français, ça se dit « sexe », comme sur mon passeport) et mon âge. La prochaine fois, on me demandera mon orientation sexuelle ou la couleur de mes cheveux ! La secrétaire de rédaction de Biochem Pharmacol m’a reproché quand j’ai protesté, après avoir accepté de reviewer un manuscrit et refusé ensuite, de le faire pour des raisons « sémantiques », ce qui témoigne d’une méconnaissance du sens des mots et d’un wokisme consubstantiel…
    Oui à la diversité, mais quand la majeure partie de la science présentable est faite en Occident (1), irez-vous chercher des auteurs de papermills d’Inde, d’Iran ou de Chine (ce ne sont pas les seuls, hélas !) pour reviewer des manuscrits ? Commençons par faire le grand ménage à ce niveau, et ensuite mettons en pratique ces beaux principes !

    (1) Cela dit, la science en Occident est également trop souvent « fake » : il suffit de lire Leonid Schneider et ses pareils (Smut Clyde, Elisabeth Bik, Aneurous inconstans et d’autres). Un auteur qui fraude régulièrement peut-il être un reviewer correct ? J’en doute ! Sans parler des rédacteurs en chef qui encouragent la « fake science », comme JL Domingo qui officiait à Food & Chemical Toxicology jusqu’à ce qu’Elsevier le mette à pied… Il y en a d’autres !

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