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Et si nos agences s’engageaient pour l’intégrité scientifique et des décisions basées sur des données probantes ?

Points clés

Le rapport américain sur l’intégrité scientifique au sein du gouvernement évoqué dans le billet d’hier génère des réflexions pour notre système français. Je prends quelques exemples.

1) Le comportement de la HAS pour les recommandations concernant la maladie de Lyme, était-il basé sur la compétence du directeur, des données probantes de la science et de l’intégrité scientifique ? Bien sûr que non. C’est en 2018 que ce rapport douteux a été publié, et les oies dorées de la HAS ont cautionné son contenu. Quand une agence prend des décisions en désaccord avec 24 Sociétés savantes, il y a un gros problème. Données probantes et intégrité ont été bafouées par une agence.

2) La problématique de l’utilisation de l’hydroxychloroquine / azythromycine pour traiter la COVID-19. Les données de la science sont claires pour tout scientifique intelligent, et pour tout citoyen averti. Une vidéo de Médiapart résume les problèmes liés aux activités de D Raoult… ils sont sérieurx. Est-ce que nos agences de santé ont été à la hauteur de la situation ? Bien sûr que non, avec peut-être des dirigeants ne voulant pas déplaire à un président qui a rendu visite et encensé le savant de Marseille. En janvier 2022, des ordonnances dangereuses prescrivent ces médicaments à des praticiens. Un peu de compétence, d’intégrité scientifique dans ces agences auraient dû alerter la population sur ces dangers. Une agence a le droit promouvoir l’intégrité scientifique, voire de faire un communiqué de presse pour expliquer les données probantes etc…

3) Bien que ce ne soit pas une agence que penser du CNOM (Conseil national de l’ordre des médecins) et de son laxisme à propos de traitements de la COVID-19 par des poudres de perlimpinpin, ? Peut-on douter de la compétence et de l’intégrité scientifique du président du CNOM ? OUI, car s’il avait un référent intégrité scientifique du CNOM, il aurait normalement lancé des alertes. Parmi ses prérogatives, le CNOM doit veiller à la compétence des médecins, et il devait être clair sur les données probantes à respecter et sur l’intégrité scientifique à mettre en oeuvre vis-à-vis des malades COVID-19.

Vous avez d’autres exemples ? Il devient urgent en France de proposer d’instituer des principes d’intégrité scientifique dans nos agences, autant que dans nos universités.

PS : est-ce que la passivité de notre communauté est un indice de complicité ? NON !

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