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Arrêtons le système auteur-payeur si nous voulons sauver l’accès libre aux résultats des recherches

Points clés

Les dérives du système des publications nous mènent aux revues de faible qualité aux objectifs purement mercantiles Les concepteurs de l’accès libre et gratuit (Open Access) des publications n’avaient pas anticipé ce modèle auteur-payeur qui revient à payer à compte d’auteurs (les riches publient). Payer pour publier en un mois avec un peer review dégradé en une semaine attire des chercheurs crédules mais très contents. Les frais de traitement des articles, ou APCs (Article Processing Charges) sont devenus une démarche naturelle. Si, au début, il s’agissant de payer des revues légitimes, maintenant les revues de faible qualité mènent le bal !

apc weaken oaUn éditorial (World View) dans Nature le 12 octobre 2022 essaye de nous convaincre qu’il y a d’autres voies, et qu’il fait arrêter ce système auteur-payeur qui nous mène à notre perte. Oui à l’Open Access, et non aux paiements non justifiés. L’auteur : Juan Pablo Alperin is co-scientific director of the Public Knowledge Project, co-director of the Scholarly Communications Lab and an associate professor of publishing at the Simon Fraser University in Vancouver, Canada. La citation dans l’article : « Les APCs engendrent les APCs. Plus les fonds disponibles pour les payer sont importants, plus les revues se sentiront poussées à les facturer. »

Il existe de nombreux projets, et cette voie s’appelle diamant : auteurs et lecteurs ne payent rien car les revues doivent être supportées par des institutions et/ou universités et gérées par le milieu académique. Il existe des plateformes gratuites permettant de gérer une revue. L’apprentissage est long, mais c’est un modèle répandu en Amérique latine. Le projet canadien Public Knowledge est excellent : PKP is a multi-university initiative developing (free) open source software and conducting research to improve the quality and reach of scholarly publishing. Ce sont 20 années de développement ! L’auteur est co-directeur de ce projet PKP basé à  Vancouver, Canada.

Félicitons à nouveau le Cnrs pour sa position courageuse demandant de ne pas rentrer dans le jeu des APCs.

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